Association Bernardino Rivadavia – Bibliothèque Populaire

L’ABR a été fondée en 1882 par un groupe d’importants citoyens idéalistes, dont la plupart était des politiciens et professionnels de la ville: Felipe, Juan y Luis Caronti, Angel Brunel, Daniel Aguirre, Octavio Zapiola, Eliseo Casanova, Daniel Cerri, Carlos Pronsato, etc.

Le bâtiment a été construit en 1930 par l’architecte Guiraud grâce a l’offrande réalisée par Luis Caronti. Il a distribué la moitié de sa fortune à la BBR et l’autre moitié à l’Hôpital Municipal.

Le style de cet édifice est néo classique, les vitraux sont de Thomas et le mobilier de la compagnie Nordiska, une fabrique d’origine suédoise.

Les fondateurs étaient des franc- maçons donc ils ont laissé leurs traces.

A cause de l’importance de sa construction, de son architecture. on a nominé la Bibliothèque comme Patrimoine Architectonique Municipal, Provincial, et Monument Historique et Culturel de la Nation pour protéger le mobilier, les livres et les journaux anciens.

La Bibliothèque Bernardino Rivadavia dépend d’une association non lucrative dirigée par un conseil que fonctionne « ad honorem ». Il y a seulement quatorze employés, dirigés para une Directrice Bibliothécaire

C’est la bibliothèque populaire plus importante de l’Argentine. Il y a 156.000 livres dont la plupart sont dans le Dépôt. On possede environ 196.100 volumes (inclus, des journaux, des fascicules, des ressources électroniques, des cartes, etc.) qui se trouvent dans quatre salles spécifiques: La Salle des enfants, la Salle de Jeunesse, la Salle Sarmiento, et l’Hémérothèque.

Elle fonctionne grâce à la cotisation mensuelle que paient ses associés. Il y en a 2800 à peu prés. Il y a aussi des associés corporatifs (ce sont des entreprises qui paient une somme plus importante et reçoivent en échange, un bénéfice pour leurs employés. Celui qui n’est pas associé (l’usufruitier) doit payer une contribution par jour, avant de consulter.

En 2007 la Bibliothèque a reçu le don de 20.000 livres d’Histoire argentine et latino-américain du XIXè. Siècle. Leur propriétaire était M. Félix Weinberg, Docteur en Histoire et écrivain.

*Le livre le plus ancien c’est La Pharsale, poème épique écrit par Lucain en 1515 (poète latin, neveu de Sénèque). Il est conservé sous clé, parce qu’ il est “presque” un Incunable. (Un ouvrage qui date de l’origine de l’imprimerie (avant 1500)

Au rez – de – chaussée on trouve :

La Gallérie d’accès : on y fait des expositions de photographies, d’affiches, de peinture etc. Pour exposer ici, il ne faut pas payer ou la louer. Mais, il faut que les artistes présentent un CV, à fin que le Comité de Sélection fasse le choix des oeuvres à exposer.

La Salle de jeunesse : il y a plus de 6500 livres de littérature, encyclopédies, dictionnaires, etc. C’est une salle pour étudier en groupe et on y fait aussi des activités pour les jeunes.

La Salle des enfants : il y a plus de 6.500 livres à peu près, des encyclopédies, dictionnaires, littéraires, pédagogiques, etc. Le samedi, on y fait beaucoup d’activités culturelles.

La Salle Sarmiento : c’est la plus grande et belle, on y lit seul et en silence. Elle a un beau vitrail avec des symboles de la franc-maçonnerie: (le compas, l’oeil, le fil à plomb).

La Médiathèque : on y trouve des vidéos, CD et DVD sur de différents sujets. Les associés peuvent les retirer par 48 heures.

La Salle de Consultation Daniel Aguirre : elle doit son nom au premier bibliothécaire. Avant de faire la commande, il faut consulter le Catalogue dans les ordinateurs. Pour savoir si le livre est disponible, il faut compléter un formulaire avec ces reinsegnements-ci: auteurs, titres, et codes (il y a deux classifications : la Brunnet et la Décimale Dewey). L’employée envoie le formulaire avec la corde jusqu’au Dépôt.

Dans le Sous-sol on trouve :

Le Dépôt : on y conserve la plupart des livres, les journaux, les tableaux, les revues, les microfilms et même un petit musée. Les employés cherchent les livres commandés et les envoient par le monte-charge.

La Pinacothèque : contient 348 tableaux qui ont été donnés par les artistes une fois qu’ils les ont exposés. La plupart appartient à des peintres de la ville.

L’Hémérothèque : on y conserve des journaux et des magazines, locaux, nationaux et même étrangers. En 2004, on a pu microfilmer tous les journaux “bahienses” du XIXème. siècle grâce au projet présenté à l’Université de Harvard qui a donné 15.000 dollars. On a acheté aussi un ordinateur qui permet lire, scanner et digitaliser l’info.

Il est interdit de photocopier les journaux et les magazines qui sont reliés.

Les journaux plus anciens sont “ El Reporter” et “El Eco de Bahía Blanca” de 1883.

La Salle d’Expositions: on y fait de différentes activités culturelles, mais spécialement des expositions d’art. Les artistes doivent présenter leur projet et faire la réservation ou location.

Premier étage:

L’Auditorium, c’est un petit théâtre avec 397 places. Cette salle est idéale pour les concerts, la musique de chambre, les conférences. On peut solliciter sa location à l’Administration pour réaliser des activités culturelles.

La Salle Ciriaca Palau de Laspiur : s’appelle comme cela, en hommage a la première maîtresse d’école bahiense. Elle est devenue le Bureau de la Directrice Bibliothécaire depuis le 16 avril 2007. La table florentine, les fauteuils français, la vitrine, les tableaux, la sculpture «  Rebeca », le tout rend un aspect de somptuosité caractéristique de cette institution.

La Salle Roberto J. Payró : est plus petite mais aussi belle, avec une capacité pour 60 personnes on y fait des cours, présentations des livres etc.

Le Mai français:

L’Alliance Française a donné quelques journaux du mois de mai 1968 :

« Minute », « Le Nouvel Observateur », « Paris Jour », « Le Parisien liberé », « Le Monde Diplomatique », « Le Journal du dimanche », « France-Soir », « Le Figaro », « L’Express », « Combat de la Résistence à la Révolution », « Le canard enchaîné » et « L’Aurore ».

Mg. Graciela Asteinza Prof. jubilada de francés

 

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